SOCIONIQUE: les fonctions, types & tests |
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Extrait de l’article : V.Goulenko « Diagnose
socionique: méthode de l’interview », 1999.
Commentaires (mis en italique) : D.Lytov,
2006
Traduction: Léonide T., 2006.
Nous ne citons pas sciemment sur notre site les clefs des tests pour déterminer le type socionique. C’est que l’homme est capable de tromper même le plus intelligent test, surtout s’il s’y attachera. Il existe beaucoup de tests pour déterminer le type selon la classification de C.G.Jung (par exemple, le très populaire Test de Keirsey). Néanmoins, parfois le résultat de tels tests diffère tout de même un peu du type que l’homme considère comme le sien (par exemple, le résultat du test est ESTJ, mais l’homme se croit ESTP).
Le plus souvent, vous n’aurez pas la possibilité d’offrir un test à vos connaissances ou collègues – tout simplement, vous les observerez de côté ou vous vous entretiendrez avec eux à forme libre. Mais, même en ce cas, on peut tirer une conclusion préliminaire sur le type de l’homme. Ci-dessous, on décrit les principes généraux de la diagnose d’après le comportement, le langage, etc. Bien entendu, même après avoir lu cet article, il est peu probable que vous pourriez diagnostiquer avec compétence les typs. Cependant, vous vous ferez une idée sommaire de ce qui sous-tend les types socioniques, et peut-être avec le temps vous trouverez de l’information supplémentaire dans les publications concernant le psychodiagnostic.
Si vous êtes familier avec la typologie américaine de Myers-Briggs (MBTI), faites attention que l’explication de tous les 4 attributs, en particulier J/P, diffère un peu de celle admise par le MBTI.
Comme un pur attribut, ça signifie linéarité (J) /cyclicité (P). Ses manifestations par les niveaux seront comme suit:
1.1. L’aspect intellectuel : langage/vue. A quel point le discours de la personne est-il suivi en formulant ses pensées sur un sujet intellectuel compliqué ? A-t-elle eu des défauts de langage dans son enfance (par exemple, bégaiement, diction inintelligible) et est-ce qu’elle a réussi à s’en débarrasser vite ? (J – aspiration à la structuration du langage, aux constructions grammaticales complexes).
1.2. L’aspect social : les règles rigides/flexibles. Si la personne a eu de telle expérience, il faut comparer comment se passait le travail dans une firme privée et dans une organisation publique. Qu’est-ce qu’elle pense d’un horaire souple ? (J – l’aspiration aux procédures stables, dont la forme extrême est le dogmatisme, l’agacement lors d’un écart par rapport à l’état de choses habituel ; P – la flexibilité, dont la forme extrême est la non-obligation, la philosophie « on peut remettre au lendemain ce qu’on n’a pas réussi à faire le jour même »).
1.3. L’aspect psychologique : une résistance basse (J) /élevée (P) au stress. Quel cas la personne fait-elle des rapports établis ? Un rationnel préfère un partenaire stable à un partenaire agréable mais peu fiable, même si ses rapports avec ce premier ne sont pas des meilleurs. Un irrationnel est beaucoup plus résistant au stress dans les rapports. Il les changera sans problèmes particuliers jusqu’à trouver les plus favorables.
1.4. L’aspect physique : la gêne dans les mouvements / poses abandonnées du corps et des organes. J – états stables ou de longue durée, P – passages relativement faciles d’un état à un autre. Il faut éclaircir comment la personne se détend, de quoi elle a besoin pour relâcher la tension. D’un autre côté, il est utile de savoir combien vite il se remet en forme. L’information sur la pose dans laquelle il dorme et comment il dorme peut éclaircir beaucoup à ce sujet.
Comme un pur attribut, ça signifie ouvert/fermé. Lors de l’analyse des données obtenues au cours d’interviews, faites attention aux données suivantes :
2.1. L’aspect intellectuel : une mentalité large (E) /profonde (I). A quel point le cercle des intérêts de la personne est-il large ? Combien vite mémorise-t-elle / se rappelle-t-elle de l’information? Est-elle causeuse ? S’elle écrit quelque chose, combien de pages de texte est-elle en état d’écrire d’une seule tirée ? (au sens le plus général, E – l’aspiration à « embrasser une vaste étendue », I – l’aspiration à stabilisation, l’évitement des actions superflues).
2.2. L’aspect social : leader (E) / exécuteur (I). La persone a-t-elle de l’expérience du travail de direction ? Est-ce qu’elle a été le leader parmi ses collègues ou camarades ? Est-ce qu’elle a envie d’être à la tête d’un grand collectif ? Qui est le réel leader dans sa famille ? (l’E montrant plus d’initiative,plus souvent il s’avère un leader informel, mais dans des organisations stables, les I prédominent souvent parmi des managers).
2.3. L’aspect psychologique : compréhension des autres (E) /de soi (I). Est-ce que d’aucuns de vos acts semblent incompréhensible à vous-même ? Est-ce que la futilité d’âme s’empare de vous souvent ? Qu’est-ce que vous faites s’il vous faut demeurer dans la solitude ? (Les E aiment « penser à haute voix », ils ont besoin des interlocuteurs pour le « chargement » ; sans l’appréciation de ces derniers, la valeur de ses propres actions n’est pas pas si évidente. Les I se fatiguent des contacts nombreux et cherchent quelques contacts stables).
2.4. L’aspect physique : dépenses d’énergie (E) /économie d’énergie (I). Identifiez s’il faut freiner ou pousser la personne dans les conditions habituelles d’activité. Quelle est sa tendance caractéristique : celle de travailler en moins ou de dépasser la norme de travail ? Est-ce qu’elle s’a jamais reproché la passivité ? Combien souvent finit-elle par regretter ce qu’elle a fait ? A quel point sa maîtrise de soi sur des distances psychologiques proches est-elle développée ? (voyez les commentaires au point 2.1 ; avec cela, si la personne évite certains sujets de conversation ou une certaine activité, cela ne dit que de sa incertitude, mais pas de sa introversion ; cependant, si dans la sphère de sa compétence notoire la personne préfère retenir, modérer, régler les activités, au lieu d’activer les autres et les entraîner par son exemple – c’est l’I).
Comme un pur attribut, cette dichotomie signifie objectivité/subjectivité, éloignement/engagement. Les attributs par le niveau seront donc suivants :
3.1. L’aspect intellectuel : jugements instrumentals (T) /jugements de valeur (F). La personne comment évalue-t-elle des renseignements nouveaux pour elle ? Est-ce qu’elle sait s’imaginer hors de la situation dans laquelle elle se trouve (T) ? Est-ce que ses pensées sont accompagnées des évaluations involontaires « bien/mal » (F) ?
3.2. L’aspect social : l’orientation à la tâche (T) / à l’homme (F). Il faut analyser comment l’altération ou l’amélioration des rapports informels au travail influencent la capacité de travail de la personne. Sa capacité de travail comment change-t-elle si une personne désagréable travaille à côté d’elle ? Comment réagit-elle aux encouragements moraux ? (Les F sont portés à subordonner leur compétence au fait s’ils ont réussi à « s’inscrire » dans le cercle informel de relations au travail, à être au courant des relations entre les gens qui l’environnent).
3.3. L’aspect psychologique : inattention (T) /attention (F) aux signals non-verbales. Comment apprenez-vous l’état d’âme d’une personne ? Un homme triste, à quoi ressemble-t-il ? Et un homme joyeux ? L’intonation de l’interlocuteur, que vous dit-elle ? Les gens cherchent-ils leur consolation chez vous ? Comment distinguez-vous un homme malhonnête d’un homme honnête ? (D’habitude, les T entendent l’information, les F entendent l’intonation).
3.4. L’aspect physique : le caractère mechanistique (T) / animé (F) des objects. La personne a-t-elle une voiture ? N’est-t-il lui jamais venu à l’esprit que des objects techniques aussi peuvent avoir un caractère ? S’elle s’habitue aux objets, quels sentiments éprouve-t-elle en cas de leur perte ? Qu’est-ce que l’attriste proprement dit ? (plus variées sont les réactions émotionnelles ou jugements de valeur de la personne à différents propos, plus haute est la probabilité de son appartenance à F).
Comme un pur attribut, ça signifie matérialité(S) /idéalité (N).
4.1. L’aspect intellectuel : concret (S) /abstrait (N) de la pensée. On peut l’identifier par le contenu des réponses à toutes questions de problème. C’est aussi la capacité à construire et suivre des constructions spéculatives complexes qui n’ont pas un contenu objective manifeste (N) ou, au contraire, à surcharger le récit des détails, à en appeler a l’expérience et/ou aux traditions (S). L’analyse des formes des rêves aussi donne quelque chose.
4.2. L’aspect social : innovativité (N) /utilitarisme (S). La personne pour qui se passionne-t-elle ? Quel profit tire-t-elle de sa passion ? Combien est-elle pragmatique ? Le sacrifice de soi est-il propre à lui ? Est-ce qu’elle pourrait s’occuper de une affaire intéressante, mais inutile sous l’aspect du rendement matériel ? Combien vite saisit-elle des nouveautés ?
4.3. Le réalisme du jugement porté sur soi-même (S) /une sous/sur-estimation (N). Identifiez si la personne connaît sa valeur réelle (sous l’aspect de l’argent, du prestige social, et enfin, tout simplement de sa « utilité » pour les gens qui l’environnent) ? Comment réagit-elle quand on lui donne une appréciation fausse, de son point de vue, (on minimise son statut). A-t-elle des complexes d’infériorité ? Peut-être, elle se croit un talent méconnu etc. ?
4.4. L’accommodation à la vie journalière (S) /incapacité de s’y adapter (N). Est-ce que la personne pourrait s’établir vite dans un nouveau lieu ? Est-ce qu’il lui a fallu déménager ? (les réponses « oui » - « non » à ces deux questions ne disent encore rien de S/N, mais le récit sur les circonstances qui l’accompagnaient peut donner beaucoup d’information – concrètement, comment ça se passait). Comment achète-t-elle des denrées sur le marché ? Comment choisit-elle des produits dans le magasin ? Comment fait-elle le nettoyage de l’appartement, comment fait-elle la cuisine, comment fait-elle les travaux ménagers et manuels ?